Présentation du Mouvement Personne D'Abord asbl




1. Une histoire de personnes… d’abord

On veut vivre comme des personnes qui n’ont pas de déficience intellectuelle, tout en assumant notre déficience intellectuelle.
Nous voulons avoir un fort sentiment de liberté que nous voulons réel, vrai, sincère, qui nous pousse sans cesse à aller plus loin, plus haut.
Nous voulons une rencontre d’égal à égal, sans dominés et sans dominants. Ce n’est pas parce qu’on est différent qu’on ne peut pas avoir les mêmes droits que les autres. Nous voulons être complets.

2. L’histoire du Mouvement… ensemble !

Notre histoire a commencé aux Etats-Unis : c’est en Orégon que le premier Mouvement Personne D’Abord est né.
En décembre 1993, quelques personnes de la région verviétoise se sont réunies pour initier ce projet en Belgique.
En mai 1994, 6 québécois qui font partie du Mouvement Personne D’Abord au Canada sont venus chez nous pour parrainer notre action en Belgique. Un partenariat s’installe entre les deux pays.
En octobre 1994, nous trouvons un local pour nous réunir.
En juin 1996, création de l’asbl « Mouvement Personne D’Abord ».

3. Le Mouvement en Mouvement…

Le Mouvement Personne D’Abord est un organisme d’entraide, de soutien et de défense des droits de la personne, qui appartient à tous les membres de l’association.
Nous sommes des auto-représentants et nous travaillons pour l’auto-défense des droits de la personne.

Le Mouvement est une association indépendante et pluraliste dont la dynamique interne peut donner aux gens le pouvoir qui leur manque dans la vie de tous les jours.

Le Mouvement vise à amener un véritable changement dans la vie de ses membres, il veut donner le pouvoir d’être, d’exister.

Le Mouvement est dirigé entièrement par ses membres, pour les membres. Les membres de l’association parlent et organisent en leur propre nom, pour eux-mêmes. Ils peuvent décider eux-mêmes ce qu’ils veulent et choisir les moyens nécessaires pour l’obtenir.

Le Mouvement Personne D’Abord espère remettre en question la façon dont la société traite les personnes vivant avec une déficience intellectuelle en démontrant qu’ils sont des citoyens et qu’ils sont importants.

4. Un moment d’arrêt sur image

Marie-Claire a dessiné un soileil et des petits hommes tous différents
Rudy est venu y ajouter de la couleur
Thierry a dessiné une fenêtre avec des barreaux
Elle était fermée
Il explique que cette fenêtre fermée représente une prison
Pas celle qu’on peut voir dans les grandes villes
C’est notre prison intérieure. Je me sens prisonnier de ma déficience intellectuelle, de mes difficultés, du manque de patience, d’écoute de compréhension de l’autre

Ce que nous voulons, ce n’est pas rester derrière ces barreaux, dans cette prison intérieure. Nous voulons en sortir, ouvrir la fenêtre. Laisser passer la lumière, le soleil et sortir.

Sortir pour rencontrer l’autre

5. En mouvement… pour briser la glace !

Nous voulons que nos actions servent !
Que ces actions servent pour les enfants qui vont venir et qui peuvent avoir les mêmes difficultés, les mêmes problèmes que nous.
Pour leur expliquer ce qui leur arrive… pour leur donner des moyens que nous on n’a pas eu.
Nous sommes capables de comprendre et capables d’agir pour un avenir meilleur.


6. Pour nous rejoindre, pour nous rencontrer, pour plus d’information :

Composez le n° de téléphone : 087/22.86.78 – 087/22.50.55

Ou bien venez :
A Verviers : au n° 77, rue des Minières (près de la place Général Jacques), tous les vendredis entre 14h30 et 19h30.
A Liège : au n° 60, rue du Biez à Angleur (Liège), dans les locaux de la Bulle d’Air, tous les lundis entre 17h et 19h30.
A Namur : rue du Lombard, espace « Lilon ». Batiment du fond au troisième étage, salle 8. (Renseignements à prendre auprès de la Maison du travail).